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Kon'nichiwa Institut Agro

Visite fructueuse d'une délégation japonaise sur les campus de l'Institut Agro

La délégation japonaise accueillie par les équipes de l'Institut Agro, ici sur le campus de Rennes

L'Institut Agro a eu l'honneur de recevoir une délégation de la Graduate School of Agriculture, Kyoto University et de la Mie University au Japon. Occasion unique pour des échanges autour des dernières avancées scientifiques et technologiques dans le domaine des sciences animales et alimentaires, cette rencontre a également permis de réfléchir à de futures collaborations et échanges, tant scientifiques qu’académiques.

Composée du professeur Naoshi Kondo, chef du laboratoire d'ingénierie de bio-détection pour l'agriculture, l'élevage et l'aquaculture intelligents (ESB) à l'Université de Kyoto, du Dr Moriyuki Fukushima, chercheur à l'ESB, spécialiste des bovins de boucherie Wagyu, de Mme Machi Okamoto, assistante du Dr Kondo en charge de l'orientation des étudiants et du personnel pour les échanges et du Professeur Suzuki, actuellement en poste à l'Université de Mie et ancien professeur adjoint à l'Université de Kyoto, la délégation japonaise s’est rendue sur les campus des écoles de Montpellier, Dijon et Rennes-Angers pour un tour d’horizon exhaustif des possibles collaborations.

Une délégation japonaise reçue à l'Institut Agro MontpellierÀ Montpellier, la délégation a suivi un programme monté par Bénédicte Fontez, enseignante en data science qui a bénéficié, en juillet 2023, d'une mobilité à l'Université de Kyoto et Tokyo. Pour eux, ce fut l'occasion de visiter les installations de l'ARCAD (Centre de ressources d'Agropolis pour la conservation, l'adaptation et la diversité des cultures) et de l'UMR ITAP "Technologies et méthodes pour les agricultures de demain", d'échanger sur l'utilisation des technologies de biodétection pour les sciences végétales et animales et de visiter l'exploitation agricole GAEC Henriot où les membres de la délégation ont pu découvrir le fonctionnement d'un système d'élevage de bovin à viande en France.
Ensemble, les membres de la délégation japonaise, de l’Instut Agro Montpellier et de l’INRAE ont exploré les pistes de développement de futurs échanges dans le domaine de l'agriculture numérique et partager des possibilités d'échange pour leurs étudiants et personnels.
La société française ITK a présenté ses solutions actuelles pour les agriculteurs et des collaborations potentielles ont été discutées avec l'association Agri Sud-Ouest pour l'innovation. Plusieurs étudiants de l'Institut Agro ont échangé avec la délégation pour préparer leur future mobilité académique.

 

Une délégation japonaise reçue à l'Institut Agro DijonA Dijon, la délégation a pu visiter des parcelles pédagogiques avec Mohammed Benaouda ,professeur en production animale et rencontrer Gaëlle Roudaut, professeure en physicochimie des aliments et du vin et chargée de mission internationale. Mme Machi Okamoto, du Laboratory of Bio-sensing Engieneering, a apporté une contribution précieuse en discutant des initiatives de financement en UE et au Japon pour la mobilité des étudiants et du personnel. Ces présentations ont enrichi les échanges et ouvert de nouvelles perspectives de recherche et d'innovation.

 

Les échanges se sont poursuivis à Rennes où les membres de la délégation ont pu renforcer ou nouer des relations avec les équipes enseignantes chercheuses et rencontrer des étudiants candidats à la mobilité :

  • Florence Gondret, cheffe adjointe du département PHASE d'INRAE a présenté les activités du département, soulignant l'importance des projets collaboratifs visant à améliorer le bien-être animal, l'efficience d’utilisation des ressources et la réduction de l'empreinte environnementale de l'élevage. Elle a également présenté les avancées technologiques et les méthodologies de pointe utilisées pour étudier la physiologie, le comportement, l’alimentation ou bien l’épigénétique des animaux d'élevage.
  • Jérôme Bugeon, ingénieur au Laboratoire de physiologie et génomique des poissons, a partagé ses innovations en matière de mesure de la qualité de la chair de poisson.
  • Mohammed Gagaou, chercheur à l'UMR PEGASE a présenté ses recherches sur la durabilité et la qualité de viande chez le porc et les approches de modélisation pour évaluer les impacts environnementaux et Yannick Le Cozler, professeur à l'Institut Agro Rennes-Angers et chercheur à l'UMR PEGASE, a illustré les possibilités offertes par d’acquisition de phénotypage à haut débit grâce aux dispositifs d'imageries 3D des animaux, pour la détermination de la composition corporelle et chimique des animaux.

Les partenaires japonais ont, quant à eux, présenté les travaux du Laboratory of Bio-Sensing Engineering, un centre de pointe dédié au développement de capteurs biologiques innovants pour l'agriculture et l'environnement. Cette présentation a ouvert des perspectives passionnantes pour des collaborations futures et des échanges de technologies entre nos laboratoires. Les équipes de l’Institut Agro ont ainsi eu le plaisir d'accueillir

  • Dr Moriuki Fukushima, qui a parlé en détail de la fameuse viande de Kobe, renommée pour sa qualité gustative exceptionnelle,
  • Pr Tetsuhito Suzuki, de l'Université de Mie, a partagé ses recherches sur les technologies de détection non invasives pour contrôler l’apport alimentaire et le devenir de certains nutriments,
  • Pr Naoshi Kondo a présenté, depuis le Japon, l’aquaculture de précision grâce aux phénomènes de résonance ou à la fluorescence.

La délégation japonaise a visité plusieurs laboratoires et installations de l'Institut Agro à Montpellier, Dijoon et Rennes-AngersLes étudiantes et étudiants français ont aussi pu profiter de la présence de la délégation japonaise pour échanger sur des opportunités de stages et d'échanges académiques. Ces interactions ont permis aux élèves et doctorants de découvrir de nouvelles perspectives et de tisser des liens qui pourraient enrichir leur parcours universitaire et professionnel.
Ces échanges fructueux illustrent l'importance de la collaboration internationale pour le progrès scientifique et technologique.
En France comme au Japon, les équipes sont maintenant impatientes de voir les résultats de ces interactions enrichissantes et de continuer à bâtir des ponts entre leurs communautés de recherche.